Skip to main content
PROCÉDURES SPÉCIALES – Plaintes au CLS

Avec les plaintes au CLS

La plainte en violation de la liberté syndicale et de la négociation collective est déposée

Une plainte peut être déposée par tout mandant de l’OIT – un gouvernement ou les organisations d’employeurs ou de travailleurs – contre un gouvernement, indépendamment du fait que le pays concerné a ratifié ou non les conventions pertinentes.

Des missions sur place sont possibles

On peut avoir recours aux contacts préliminaires, aux contacts directs ou aux missions tripartites.

Il faut parfois neuf mois ou plus pour qu’un cas soit traité par le CLS. Des mesures peuvent être prises en cas d’urgence, par lesquelles le CLS s’occupe du cas en priorité, en avançant le normal délai pour la question.

Cas graves et urgents

Les plaignants peuvent demander qu’un cas soit traité avec urgence. Cela doit être justifié par les informations données dans la plainte. Les questions mettant en cause la vie ou la liberté d’individus ou les cas où des conditions nouvelles ou changeantes affectent la liberté d’action d’un mouvement syndical dans son ensemble, les cas relatifs à un état d’urgence continu, et les cas qui impliquent la dissolution d’une organisation sont classés comme urgents.

Dans les cas graves et urgents, des contacts préliminaires peuvent être établis pour recueillir des informations préliminaires sur les allégations ayant donné lieu aux plaintes ou pour attirer l’attention des autorités sur les principes et les procédures de l’OIT concernant la liberté syndicale et la reconnaissance effective du droit de négociation collective. Voir l’étape «3. Des missions sur place sont possibles».